Cette année, le lycée Jean-François Cail accueille un assistant de langue espagnole (temps partagé avec le lycée Desfontaines de Melle), Jerusalem, qui est originaire d’Equateur.
Il a fait découvrir aux élèves ainsi qu’à l’ensemble de la communauté éducative la tradition équatorienne du nouvel an.
Les élèves ont donc fabriqué un pantin, « el monigote » avec du tissu et du journal. Chacun d’eux a écrit ce dont il voulait se séparer en cette fin 2023 et ce à quoi il aspirait pour 2024. Ces petits bouts de papier ont ensuite été déposés dans le ventre du « monigote ». Ensuite, nous avons fait brûler le « monigote ». sur la plateforme cimentée de l’ancienne cabine téléphonique (pour qu’il n’y ait aucun risque ni pour les élèves, ni pour l’environnement).
En Equateur, ce « monigote » est accompagné de « las viudas », les veuves. Ce sont des hommes qui se déguisent en femmes ; elles sont veuves car leur mari, « le monigote » vient de mourir brûlé. Ces « viudas » arrêtent les voitures et demandent de l’argent aux automobilistes.
Cette tradition est née à la fin du XVIIIème siècle, à Guayaquil où pour repousser la fièvre jaune, les gens commencèrent à brûler en fin d’année les vêtements des familiaux décédés avec des bottes de paille.